Surnommée la ville rouge, la ville Marocaine de Marrakech connait plusieurs trésors bien cachés. Je vous invite à la découverte de plusieurs coins secrets de cette cité abritée dans des remparts qui remontent au 19ème siècle.
Les beautés de la rue Mouassine
En arpentant les souks, la rue Mouassine comprend un portail clouté. Il dissimule un palais haut lieu saadien du 16ème siècle.
Sa restauration de 2008 révèle un dispositif d’irrigation incluent des bassins, des fontaines, des canaux à ciel ouvert et autres adductions souterraines. Pour sa part, le jardin exotique est ouvert au public depuis 2016.
Il accueille des grenadiers, des figuiers, des dattiers qui caractérisent le Paradis d’Allah. Au milieu de quatre parterres et deux allées cruciformes, un kiosque héberge une fontaine.
Quant à la tour de 17 mètres, elle propose une vue superbe sur la cité rouge. Cette vue panoramique permet d’admirer les monuments des alentours et d’apercevoir les sommets enneigés de l’Atlas.
L’Atlas permet d’acheminer de l’eau via un réseau d’adductions enterrées ou khetara.
Les photos cachés du Musée de la Photographie
Ce patrimoine est l’œuvre de Patrick Manac’h et Hamid Mergani. Il date de 2009 et révèle les moments clés de la ville via de magnifiques clichés.
Les deux passionnés ont réussi à regrouper 10 000 documents visuels de 1870 à 1960. Ce fonds est le fruit de dons de photographes renommés.
Il ne faut pas manquer la collection rare d’autochromes en couleur de 1907. Le Maroc revit à travers ses traditions via des photos, des cartes postales et autres plaques de verre.
Majoritairement en noir et blanc, les photos se dévoilent dans une bâtisse aux murs immaculés et aux voilages diaphanes. Le Musée comprend un superbe toit-terrasse.
La vue de la ville est sublimée par le coucher du soleil qui prolonge les couleurs et les ombres.
La maison nobiliaire de Marrakech
Après la fontaine Mouassine, il suffit de longer le mur de la Mosquée et de rejoindre la voûte d’une école ancienne. Après un labyrinthe de derbs, la demeure nobiliaire datant du 17ème ou du 18ème siècle met en avant une douiria superbe.
Cette salle de réception propose une architecture tout en finesse. Des motifs subtils valorisent les effets polychromes en reliefs.
Il s’agit de l’art ornemental musulman ou zakhrafa. Actuellement, cette maison dotée de portes en bois marqueté comprend un plafond en cèdre et un lanternon percé à même le toit.
Auparavant, il servait de repère des nomades du désert. En outre, c’est également un Musée de la Musique consacré à l’art et aux instruments de musique.
Une salle est réservée au Gnawa. Elle comprend en partie de la musique juive et de la dagga Marrakchia.
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Crédit Photo : generationvoyage.fr & comptoir.fr