Partir en trek avec des enfants n’est pas une mission impossible. Je vous livre quelques conseils utiles concernant cette aventure.
Quelques conditions à considérer
Il faut tenir compte de l’âge de l’enfant et de sa capacité d’endurance. Pour contrer la démotivation, il faut varier à la fois les étapes, les paysages, les moments découverte.
S’il s’agit d’enfants en bas âge, il faut prioriser le trek en étoile. Cela revient à effectuer une rando différente chaque journée.
Le soir venu, il faut revenir à l’hébergement afin que le jeune enfant s’accroche à un repère sécurisant.
Les atouts des animaux
Naturellement, les jeunes enfants sont fascinés par les animaux. Cette présence animale peut faciliter le trek.
Les enfants apprécient le portage animal. Il revient à monter sur le dos d’un poney, d’une mule ou d’un âne habitués aux petits enfants.
La promenade sera plus agréable et l’enfant gagnera en endurance.
Les préparatifs avant le trek
Il est conseillé d’habituer les bambins à la marche de façon régulière. Ainsi, l’altitude ne leur fait plus peur.
En outre, ils peuvent affronter les dénivelés sans difficulté. Afin de calculer les heures possibles de marche, il suffit de compter car 1 an équivaut à 1 kilomètre.
Un enfant de 7 ans peut parcourir 7 kilomètres.
Les Treks selon les âges
La randonnée n’est pas recommandée quand l’enfant a moins de 4 ans. Il est préférable de faire un portage via un porte-bébé.
Les séquences ne doivent pas excéder 2 heures car l’enfant immobile peut aussi bien subir le froid comme la chaleur, sans se plaindre. Pour un enfant de 4 à 8 ans, il ne faut pas dépasser 1 à 2 km de trek.
Il convient d’opter pour un parcours qui fait appel à la curiosité. De plus, cela permet de concilier le voyage parents et enfant de façon décontractée et saine.
Veillez à apporter suffisamment de protection solaire et d’hydratation.
Les autres points à considérer
Pour un enfant de 8 à 12 ans, le parcours peut atteindre 10 km. Pour le faire participer, il faut le solliciter et l’associer aux décisions afin de jauger sa capacité de jugement.
Il faut veiller à varier les jours de marche et prévenir les coups de barre. A partir de 12 ans, l’adolescent dispose des mêmes endurances qu’un adulte.
Pour autant, il devient plus compliqué à motiver. Dès lors, il faut davantage écouter ses attentes, ses avis et ses aspirations.
Quant aux treks en haute altitude, ils sont réservés aux jeunes de plus de 10 ans.
Ainsi, ils sont aptes à décrire d’éventuels symptômes d’inconfort. Découvrez d’autres parcours ici.
Crédit Photo : lespetitsbaroudeurs.com & dingfamille.over-blog.com