Avec plus d’étoiles Michelin que n’importe quelle autre ville, Tokyo est devenue l’une des meilleures destinations au monde pour les amateurs de gastronomie. Des bars à sushis exclusifs aux restaurants français de premier ordre, Tokyo propose presque tous les types de cuisine et promet de plaire même aux palais les plus exigeants. Un voyage culinaire dans la capitale du Japon peut laisser votre portefeuille beaucoup plus léger, mais vous mangerez certainement comme un roi.
Ryugin
Le propriétaire et chef de RyuGin, Seiji Yamamoto, fait des vagues avec son approche contemporaine du kaiseki ryori (haute cuisine japonaise traditionnelle) depuis l’ouverture du restaurant en 2003. M. Yamamoto est connu pour son adoption des techniques de pointe : il a notamment utilisé un scanner CAT pour découvrir la meilleure façon de désosser un congre.
Voici une vidéo relatant ces faits :
RyuGin, qui se classe actuellement 20e sur la liste des 50 meilleurs restaurants du monde de San Pellegrino, a reçu sa troisième étoile Michelin en 2012 et continue d’éblouir les clients avec des plats uniques tels que des perches de mer grillées incrustées d’une couche de riz grillé et les moins 385 degrés Celsius, pomme d’amour, fourrée de crème glacée en poudre.
Taku
Dîner dans un restaurant de sushi haut de gamme peut être une expérience intimidante. Ce n’est pas le cas au restaurant 2 étoiles Taku, un bar à sushis moderne et décontracté situé dans le quartier résidentiel de Nishi-Azabu.
Le jeune chef sushi Takuya Sato s’est formé dans certains des meilleurs restaurants de Tokyo avant d’ouvrir le sien, et il sert des poissons de première qualité dans un style raffiné et traditionnel. L’excellente sélection de vins, sakés et shochu est un plus.
Narisawa
Au restaurant français contemporain Narisawa, l’objectif du chef Yoshihiro Narisawa est d’amener la nature dans l’assiette, et il le fait de manière ingénieuse et délicieuse.
Un pain de forêt terreux incorpore de la sève d’arbre et du bois de châtaignier en poudre, tandis qu’un calmar grillé entier, garni d’huile d’olive congelée à l’azote, de jus de citron et de cendre à base de poivrons rouges carbonisés, évoque les côtes brumeuses du nord de l’Espagne. Le chef a été formé par des maîtres français tels que Joël Robuchon et Paul Bocuse. Son restaurant compte désormais 2 étoiles Michelin et se classe 12e sur la liste des 50 meilleurs restaurants du monde de San Pellegrino.
Koju
Caché le long d’une petite rue derrière l’hôtel Nikko à Ginza, Koju est l’un des meilleurs endroits de Tokyo pour découvrir la cuisine de style kappo (cuisine raffinée servie dans la cuisine), ou ce que l’on pourrait appeler une version plus intime du kaiseki ryori.
Michelin est certainement d’accord : Koju a reçu 3 étoiles chaque année depuis la publication du guide de Tokyo en 2008. Le chef Toru Okuda a le souci du détail et n’utilise que la viande, les fruits de mer et les produits les plus frais. Les plats de Koju sont des œuvres d’art culinaire minimales, mettant l’accent sur la qualité des ingrédients.